Quelles sont les fonctions cognitives ?
Dans notre vie, nous traitons tous une grande quantité d’informations. Nous faisons de nombreuses activités grâce à notre esprit (nous voyons, nous mémorisons, nous bougeons, nous parlons, etc.). La cognition humaine est notre « appareil de pensée ». Cette cognition a différents rôles (mémoriser, parler, bouger, etc.) : ce sont des fonctions cognitives, c’est-à-dire les différents rôles majeurs de notre cognition. Cette cognition a pour fonction de percevoir, prêter attention, mémoriser, raisonner, produire des mouvements, s’exprimer.
Les fonctions cognitives sont donc différentes facettes de la cognition (de la pensée humaine), qui ont chacun leur rôle, et qui nous permettent de réaliser toutes nos actions. Une personne souffrant d’un trouble du langage est dysphasique. Une personne qui a un trouble moteur, le mouvement, est dyspraxique. Si une fonction ne peut pas être exécutée correctement chez une personne, cette personne souffre d’un trouble des fonctions cognitives, un trouble cognitif.
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1. La perception (ou gnosie)
Gnosia couvre ce que je reconnais, ce que je vois, ce que je donne du sens :
- compétences de reconnaissance et d’identification sensorielles (visuelles, auditives, tactiles, gustatives, olfactives) ;
- se situant dans l’espace de notre corps (où je suis, où sont les parties de mon corps…).
2. L’attention
L’attention est une fonction cognitive complexe, mais essentielle du comportement humain. L’attention correspond à un processus de sélection d’un stimulus externe (son, image, odeur…) ou interne (pensée) et de maintien de ce stimulus à la conscience. L’attention mobilise tous les sens.
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L’attention est sensible aux interférences et il est impossible d’attendre une attention constante.
3. La mémoire
La mémoire est la capacité d’enregistrer et de récupérer des informations. La mémoire fonctionne par système : mémoire à court terme, mémoire de travail et mémoire à long terme.
Il existe 2 types de mémoire :
Mémoire explicite (déclarative)
La mémoire explicite se souvient d’informations exactes : apprendre le « quoi » (verbalisation des événements, des procédures et des faits en mots).
C’est un souvenir du contrôle gestuel : il faut y penser à chaque étape. La mémoire explicite permet d’expliquer et de transmettre les connaissances.
La mémoire explicite inclut :
- mémoire sémantique (le sens des choses, notre connaissance du monde) -> mots, vocabulaire
- mémoire épisodique (nos souvenirs personnels, la chronologie de notre histoire, les contextes émotionnels et émotionnels dans lesquels les événements se sont produits) -> temps marqueurs, sensations
Mémoire implicite (non déclarative ou procédurale)
La mémoire implicite est l’apprentissage du « comment » : elle permet de mémoriser le savoir-faire, les compétences automatisées et inconscientes.
La mémoire implicite permet d’appliquer et de répéter automatiquement les procédures. Il s’agit de faire quelque chose d’utile avec des connaissances et des connaissances.
4. Les habiletés motrices (ou praxis, la capacité à pratiquer des choses)
Praxia englobe ce que nous essayons de faire : des actions motrices que nous coordonnons dans un but intentionnel (comme l’utilisation d’objets courants tels que des brosses à dents ou la marche, l’habillage…).
Praxia dépend de programmes complexes qui sont développés et appris.
5. Langue (ou phasie)
La phasie est la capacité de communiquer par le langage (parce que nous sommes en « phase »). Phasia englobe les activités d’expression (parole) et de réception (audition, décodage et compréhension).
C’est la raison pour laquelle on parle d’aphasie en cas de trouble du langage.
6. Raisonnement (ou fonctions exécutives)
Les fonctions exécutives sont multiples. Ils nous permettent de nous adapter aux nombreuses variations de notre environnement.
Dois-je me souvenir d’un numéro de téléphone ?
Je veux traverser la route mais une voiture arrive et je dois me retenir au dernier moment ?
Est-ce que je fais volontairement l’effort de rester concentré sur mon travail plutôt que de rêver éveillé ?
Les fonctions exécutives nous permettent de contrôler nos actions.
Les fonctions exécutives (ou frontales) agissent comme des gestionnaires dont le but serait d’utiliser toutes les autres fonctions supérieures du cerveau et de les mettre en ordre pour une exécution correcte. Par exemple, pour envoyer une lettre, il faut savoir quoi écrire et se souvenir des idées à communiquer (mémoire et phasie), savoir écrire à la main ou taper sur un ordinateur (praxis), trouver du papier et un crayon (mémoire et gnosie), sachant qu’une lettre est envoyée dans une enveloppe timbrée (mémoire et Gnosie), coller le timbre (praxie), se rendre au bureau de poste pour déposer la lettre dans une boîte aux lettres (praxie et gnosie).
Les fonctions exécutives couvrent plusieurs compétences :
- organiser
- plan
- Juge
- afficher l’abstraction
- soyez flexible
- savoir comment inhiber les actions inadaptées
- soyez autodiscipliné
- garder un raisonnement cohérent
- soyez créatif
Ce sont les fonctions exécutives qui sont développées les plus récentes parmi les fonctions cognitives.
Fonctions cognitives et collecte d’informations sensorielles
Il est important de garder à l’esprit qu’une fonction supérieure dépend toujours d’une fonction de base (comme voir, entendre, toucher…). Nous devons d’abord percevoir à travers nos sens avant de contrôler nos perceptions. Pour réfléchir, je dois d’abord recevoir les informations. Ensuite, je peux contrôler ma façon de penser.
Le développement des zones cérébrales dépend de plusieurs facteurs :
- la génétique,
- la stimulation,
- adaptation.
Cette adaptation peut couvrir plusieurs domaines : les styles d’apprentissage, les formes d’intelligence, les périodes sensibles, la préparation de l’environnement et de l’atmosphère, la bienveillance et l’encouragement des superviseurs adultes, les relations sociales…